Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ubérisation: une chance pour l'économie?

29 avril 2016

«L'ubérisation de l'économie va détruire des

«L'ubérisation de l'économie va détruire des millions d'emplois»

Par Publié le 10/11/2015 à 06:00

Pour Bruno Teboul, les notaires seront parmi les professions qui souffriront le plus de la numérisation de l'économie

 

INTERVIEW - L'arrivée de nouveaux acteurs tels qu'Uber, Blablacar ou encore Airbnb bouleverse l'économie traditionnelle. Est-ce un progrès ? Comment les grandes entreprises doivent-elles se réorganiser ? Est-ce la fin du salariat ? Éléments de réponse.

Le Figaro - Que signifie exactement l'ubérisation?

Bruno Teboul * - L'ubérisation décrit un phénomène récent dont la société de technologie californienne Uber est l'inspiratrice directe. C'est un néologisme qui peut s'utiliser et se conjuguer pour décrire comment une start-up à travers une plateforme numérique permet de mettre en relation les entreprises et ses clients.

Le terme est-il utilisé plutôt avec une connotation positive ou négative?

Au départ, l'objectif de la start-up est avant tout de bousculer l'économie traditionnelle, régulée, rentière. Ce qui est le sens de l'histoire. On parle de «disruption» (de l'anglais to disrupt qui signifie perturber, ndrl). C'est Uber face aux taxis, la SNCF qui commence à se méfier de Blablacar, les notaires qui s'inquiètent de Testamento et les avocats de ustice.com ou Accor et Fram qui craignent l'essor d'Airbnb. Il faut dire que ces start-ups ne conjuguent pas les mêmes forces et les mêmes faiblesses. La colère des taxis et le dépôt de bilan de Fram illustrent parfaitement les difficultés de l'économie traditionnelle à lutter contre la nouvelle économie. Il reste que derrière ce phénomène se cache aussi la question de la protection sociale des employés de ces start-up. Il ne faudrait pas qu'on y voit une forme de «salariat déguisé».

Bruno Teboul

 

Comment les entreprises classiques doivent se réorganiser?

Des grandes entreprises comme Air France, Danone ou EDF doivent pousser leurs salariés à se perfectionner dans la maîtrise du traitement de données des clients et des algorithmes («data science»). Ces sociétés doivent se demander, à l'heure du «tout numérique», quels sont les services que réclament leurs clients et proposer pour cela des tarifs agressifs. Aujourd'hui, la force d'une entreprise n'est plus simplement l'accumulation de richesses mais son capital immatériel (capital humain, social, innovation, recherche scientifique, etc.). Ce qui explique le faible niveau de l'intensité capitalistique et de la masse salariale d'entreprises comme Uber, contrairement aux entreprises du CAC 40, et leur capacité à lever des fonds astronomiques.

L'ubérisation de l'économie sonne-t-elle le glas du salariat traditionnel?

Oui et on y est déjà, notamment dans le secteur des services. Maintenant, pour certains autres, on aura toujours besoin d'entreprises et donc de salariés et parce qu'une entreprise ne peut s'improviser «start-up». Monter une architecture digitale coûte cher. Il y a des barrières à l'entrée. On ne peut pas devenir l'«Amazon du web services» du jour au lendemain.

«La France n'est pas prête à affronter la nouvelle économie et ne veut pas en entendre parler»

Bruno Teboul, directeur scientifique, R&D et Innovation du groupe Keyrus

Quelles conséquences l'ubérisation aura-t-elle sur l'emploi?

Il y aura des destructions massives d'emplois. D'ici 2025, 3,5 millions d'emplois seront détruits en France à cause de la numérisation de l'économie, dont l'ubérisation est une des conséquences. D'ici dix ans, 42 à 47% des emplois ne seront plus effectués par des humains mais par des «robots». Je pense notamment aux employés de banque, aux notaires, aux comptables ou encore au département des RH et de la gestion.

A l'inverse, ce phénomène créera des activités nouvelles mais qui profiteront à une petite quantité de salariés très qualifiés. A savoir une certaine élite aux profils scientifiques et technologiques. Les grands gagnants seront les clients et les grands perdants, les salariés peu qualifiés. Ce qui ne fera qu'accroître les inégalités sur le marché du travail et installer un phénomène de «freelancisation» et d'intermittence généralisée.

La France est-elle prête à affronter cette nouvelle économie?

Non, la France n'est pas prête et ne veut pas en entendre parler. Il n'empêche, il devient urgent que le pays s'y prépare dès maintenant. Pourquoi? Car l'ubérisation est un mal nécessaire qui résulte de notre demande à tout moment, en tout lieu, au meilleur prix. Bref, de notre hyperconnexion et de notre hyperconsommation. A travers une hausse de la productivité, l'ubérisation pourrait générer 30 milliards d'euros de recettes publiques et autant en investissements privés supplémentaires. A condition que le gouvernement prenne toutes les mesures possibles pour adapter notre économie et notre société à ces bouleversements.

Cette évolution du monde du travail, est-ce un progrès ou une régression?

Si l'on se place du point de vue du consommateur, c'est un progrès. Mais c'est un déclin pour les salariés. Certes, il y aura plus d'opportunités pour eux, mais qui dit plus d'opportunités dit aussi plus de risques et moins de protection sociale. Les employés seront-ils payés à leur juste valeur? On le voit avec les chauffeurs d'Uber qui réclament un statut de salarié. Comment rémunérer les employés dont les postes ont été automatisés? Pour cela, on pourrait mettre en place, comme en Finlande, un revenu de subsistance universel (allocation de base versée sans contrepartie à tous les citoyens d'un pays, ndlr). Là encore, c'est aux autorités publiques de mettre tout en œuvre pour réguler au mieux ce marché.

* auteur de l'ouvrage «Ubérisation = économie déchirée?» (Editions Kawa, 2015).

Publicité
Publicité
28 avril 2016

Conclusion

On ne peut pas lutter contre le progrès, alors aidons le à ressembler à ce que nous souhaitons collectivement. Notre époque vit une “renaissance”. Nous avons vécu dans le contexte d’une science triomphante et omnipotente. Cette idéologie s’est en partie effondrée à cause des barbaries qu’elle a engendrées source de déshumanisation. En parallèle, la crise montre les limites du modèle ultra-consumériste et prouve que l’accumulation de biens ne suffit pas à assouvir les besoins fondamentaux. On observe donc un retour au spirituel, à la détermination de nouveaux repères qui doivent nous aider à vivre en harmonie avec le monde. Après cette technologie froide, nous avons besoin de revenir à la base, c’est-à-dire à nous-mêmes, à la relation aux autres et à la relation à l’environnement. Cette évolution des mentalités s’incarne dans cette économie collaborative même si certains comme nous le montre l’Ubérisation tentent encore d’en tirer un maximum de profits. L’Ubérisation fait partie d’un plus grand mouvement qui démontre que nous ne sommes pas que dans un changement économique mais dans une démarche bien plus globale plutôt philosophique qui nous concerne tous. Nous voulons donner du sens à notre vie mais aussi justifier notre existence. C’est pourquoi tous les secteurs sont touchés, même ou surtout actuellement la politique. Nous voulons décider par nous-même, d’une façon démocratique moderne. A nous de trouver un équilibre pourquoi pas comme le propose Pierre Rabhi avec sa “sobriété heureuse” en allégeant nos désirs. Nous apprendrons ainsi à cultiver l’essentiel et à choisir la voie du milieu (qui n’est pas celle de la tiédeur mais de la tempérance), la seule qui mène réellement au bonheur. Les machines ont remplacées nos bras, la technologie est en passe de remplacer nombre de nos activités intellectuelles par des processus d’automatisation, la mise en place d’un revenu minimum universel pourrait donc se dessiner, mis en place via la taxation des transferts financiers (taxe Pollen). Permettrait-elle à l’homme de s’émanciper davantage ou serait-ce l’apothéose de l’assistanat? Et si ce revenu remplace les aides sociales, sera-t-il suffisant pour que plus aucune d’elles ne soient nécessaires?

25 avril 2016

III. Les bienfaits de l'ubérisation

L’Ubérisation fait peur aux acteurs historiques de entrepreneuriat. L’ampleur du phénomène est telle que Schumpeter, économiste du XXe siècle, nous parlerait de la destruction créatrice du système économique. Elle illustre un possible changement du système économique et salarial. Nous allons donc voir comment ce changement peut être positif, à qui est ce qu’il profite et quel en est son futur.

 

1. Une concurrence positive

Dans en économie et dans le milieu de l’entreprise, la concurrence fait partie des facteurs qui permettent la croissance. En effet, un nouveau concurrent qui naît et qui propose des prix attractifs pousse les anciennes entreprises installées sur le même secteur à baisser leurs prix pour pouvoir rivaliser. L’Ubérisation a les mêmes effets. La concurrence qu’apportent les nouvelles start-up, pousse les dinosaures du milieu à innover. Il y a donc baisse des prix mais également le développement de nouveaux services. Les productions sont alors redynamisés et de la nouveauté est apportée aux entreprises classiques.

 

2. Un marché en plein essor

Une nouvelle gamme de consommateurs fait son apparition. La plus jeune génération armée de son smart phone a dès à présent accès à une foule de services. Les supports qui sont les applications mobiles et les plates-formes internet facilitent l’accès à ces services. Et les rendent plus attrayants aux yeux d’une partie des consommateurs qui n’auraient peut-être pas aussi facilement fait confiance à des services tels que le covoiturage ou l’échange d’appartements. Le marché des services est alors impacté positivement. La distribution des biens et des services via les supports numérique permet cette nouvelle consommation. Ces nouveaux consommateurs permettent donc à se marché de s’étendre.

 

3. Un geste pour l’environnement

Basée sur les principes de l’économie de partage, les nouvelles plates-formes permettent l’optimisation des produits existants. En effet, que ce soit une place de parking vacante en week-end ou la tondeuse qui elle dort au fond du jardin depuis des mois. Il est à présent possible de louer ou sous-louer ces biens. Ainsi, ce qui vous appartient et que vous n’utilisez pas au quotidien peut à présent servir à d’autres pour rendre service, optimiser un maximum ce bien et recevoir quelques euros, ou plus, en échange. Maximiser l’usage de certains biens, permet alors d’éviter des achats inutiles et encombrants. Par exemple, Mme Dupont vient d’emménager dans une nouvelle maison et souhaite installer cadres et étagères. Mais voilà, Mme Dupont ne possède pas de perceuse et n’en a besoin que pour faire quelques trous chez elles. Elle se rend alors sur le site internet de bricolib pour louer une perceuse à un particulier pour une journée ce qui lui sera amplement suffisent. Ainsi Mme Dupont a évité un achat inutile, car elle ne se serait plus jamais servie de cet outil. L’utilisation de l’existant permet donc de faire un geste pour l’environnement, cela évite le gaspillage et la surconsommation.

 

4. Développement des liens sociaux

Dans une société moderne où les échanges se font de plus en plus via internet et donc ces nouvelles plates-formes, il est possible de penser que les contacts sociaux sont de plus en plus virtuels. Mais bien au contraire, ces plates-formes créent des contacts directs, c’est un système en circuit court. La personne qui commande son Uber sera mise en relation avec le chauffeur via son téléphone portable. Ainsi ils auront chacun leurs coordonnées et pourront s’appeler pour se retrouver facilement. Ce premier contact permet au passager de se familiariser avec son chauffeur et ainsi ils pourront échanger plus naturellement tout au long de la course.



5. Le “postsalariat” : un revenu à la place d’un salaire

Les actifs d’aujourd’hui n’ont plus les mêmes aspirations, dans le monde du travail, que les actifs d’hier. L’image de l’employer qui fait carrière dans une seule et unique entreprise toute sa vie n’est plus la représentation du monde du travail actuellement. Le contexte économique implique une instabilité du monde du travail. Ainsi, chacun alterne petits boulots alimentaires, éloignés du cadre dans lequel ont été faites les études, et courtes missions en CDD (Contrat à Durée Déterminée) proche de son domaine de compétence. Cette instabilité pousse une partie des salariés actuelle à prendre leur indépendance et devenir autoentrepreneur. Mais issue de cette instabilité, découle également tous les “postsalariés”. Émancipés de l’ancienne pression hiérarchique, ils deviennent alors, par exemple, chauffeur de voiture ou encore baby-sitter via des plates-formes en ligne. Le patron n’est alors qu’un mirage et ils choisissent leurs horaires, leur temps de travail, leurs jours de congés et souvent leurs salaires en fonction de leurs tarifs. Le nouveau salarié est quasi-autonome.

 

6. Un travail mono-tâche

Le “postsalarié” qui travaille sur une ou plusieurs plates-formes est également libre de choisir ses missions. Ainsi il n’est pas nécessaire d’être sur diplômé. Si vous avez des bases en jardinage, une voiture et que vous avez une expérience en garde d’enfants, vous pouvez déjà travailler via trois plates-formes différentes. Il est alors possible de combiner différentes missions. Il n’y a plus les contraintes de l'autoentrepreneuriat. Pas besoin d’avoir une casquette de comptable, de chargé de communication ou de secrétaire en plus des compétences nécessaires à la profession. Le temps de travail est alors optimisé, car il est consacré aux missions pour lesquelles vous avez des compétences précises.

 

7. Une économie en circuit court

Comme pour le développement des liens sociaux, ces plates-formes facilitent les échanges quasi directs. Ainsi, on peut parler de circuit court. En effet, l’application permet d’éliminer des intermédiaires auparavant nécessaires à la transaction. Les secrétaires et autres conseillers clientèle sont aujourd’hui remplacés par des algorithmes. Ainsi, des idées comme les critères de sélection pour l’achat d’un appartement sont codés pour créer ces algorithmes. Cela permet d’automatiser les recherches des bénéficiaires des services et d’affiner celles-ci pour qu’il y ai une satisfaction maximale. Dans l’Envoyé Spécial du 28 janvier 2016, des particuliers sont mis en relation via l’application SomHome qui permet de visiter des logements pour en faire l’acquisition. Grâce à l’algorithme mis en place, il est impossible que quelqu’un visite un logement ne correspondant pas en tous points à sa demande. Le travail de recherche et de prospection d’un agent immobilier est donc simplifié par des codes informatiques. L’avantage est alors flagrant puisqu’il est bien moins cher, et peut être plus efficace d’utiliser cette application plutôt que de payer un agent immobilier.

 

8. Le consommateur grand gagnant de l’Ubérisation ?

Cette nouvelle économie est à double tranchant pour les “employeur” et les “salariés” mais nous pouvons constater que ce n’est pas le cas pour les consommateurs. Grâce aux nouvelles technologies, il est possible d’accéder aux services en ligne partout et tous le temps. Ainsi, le consommateur accède à une grande variété de services rapidement. Il fait un gain de temps mais aussi d’argent. Puisque comme vue précédemment, les prix de ces services sont largement inférieurs à ceux proposé par les acteurs historiques. Les prix attractifs, le panorama de service et la rapidité de la prestation ne sont que des avantages pour le consommateur.

 

9. Quel futur pour l’Ubérisation ?                               

L’Ubérisation des entreprises classiques est vue par certain comme la gangrène du système économique actuel. La sécurité que garantissent ces acteurs s’étiole et un système ubérisé inquiète tout salarié attendant d’être remplacé par un logiciel automatisé. Mais ce nouveau système permet de soutenir des idées, encore utopistes pour certains, comme un revenu de base inconditionnel. Chaque individu recevrait une même somme de manière régulière toute sa vie, sans condition de travail particulière. Des pays comme la Finlande, les Pays bas ou les États Unis souhaitent l’expérimenter à l’échelle d’une ville ou d’une région. Ce concept pousse les économistes à se questionner sur les financements de ce revenu. Ainsi une hausse des taxes est envisager, ce qui signifie qu’une personne percevant le revenu universelle touche en parallèle un salaire conséquent alors ce revenu sera taxé et la personne pourra jouir d’un revenu de base inférieur à l’initial. Lié à ce phénomène, une nouvelle taxe apparaît. La Taxe Pollen, appelée aussi Taxe Tobin, consiste à taxer les flux financiers. Ces échanges sont constants à travers le monde, les taxer faiblement suffirait à débloquer des sommes suffisantes pour créer un revenu de base. Ce revenu n’est pour l’instant encore qu’un concept qui fait polémique mais des pays tentent des expériences. Par exemple la Finlande : une région entière touchera 800€ par mois dès 2017 en remplacement des allocations sociales. Cette expérience permettra de vérifier si ces finlandais deviendront plus paresseux, ou au contraire plus créatifs pour mener à bien des projets personnels comme faire des formations, voyager et rembourser leurs dettes? Mais aussi de savoir si cette somme sera suffisante pour que plus aucune prestation sociale ne soit nécessaire ?

 

Ce soir (ou jamais !), nos emplois, notre économie L'ubérisation va-t-elle tout changer

22 avril 2016

Les points à améliorer

1. Une concurrence faussée

Source: Externe

a. L'investissement et ses dérives

b. Leurs charges courantes sont minimisées au maximum

c. La fiscalité ou les rois de l'optimisation fiscale

d. Quelles garanties? Les normes et les diplômes facultatifs sont remplacés par la confiance

e. Du patrimoine partagé ou la mutualisation de la priopriété

f. Gagant sur les deux tableaux ou la plate forme biface

 

 

2. Des conditions de travail revisités

Source: Externe

a. Le contrat de service

b. Le travail gratuit

 

 

3. Un besoin pressant de légiférer pour taxer et contrôler

Source: Externe

22 avril 2016

II. Les points à améliorer

1. Une concurrence faussée

          a. L’investissement et ses dérives

Les fonds investis dans ces entreprises en France sont de deux types : les particuliers qui souhaitent investir pour défiscaliser une partie de leurs revenus (IRPP (Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques) et/ou ISF (Impôt Sur la Fortune)) et les investisseurs institutionnels classiques comme les banques, les assurances, … Leur but est de prendre un risque (le placement de fonds) dans l’espoir de gagner plus.

Certains d’entre eux, par appâts du gain dérivent vers la spéculation et jouent avec les lois. Cela abouti comme à Los Angeles à des expulsions et à des rachats d’immeubles pour les réhabiliter en locations saisonnières pour Airbnb entre autre, dont les revenus sont bien plus rentables que ceux perçus grâce à un locataire classique.

          b.Leurs charges courantes sont minimisées au maximum

De part leur singularité, ces entreprises ont peu de charges récurrentes comparées à leurs homologues classiques. En effet, les locaux servant au siège accueillent principalement les employés de ces entreprises, comme ils sont réduits au minimum, cela leur permet des économies concernant le local en lui-même qu’il soit loué ou acheter (moins grand que celui nécessaire à une entreprise classique) mais engendre aussi moins de dépenses pour son aménagement et son équipement et l’entretien.

Les entreprises ubérisées n’ont comme salariés que l’équipe de production, les autres personnes étant des travailleurs indépendants ou considérés comme tels n’entrent donc pas dans le champ du personnel. Ce dernier est chargé pour une part de la gestion et du développement ainsi que de la recherche de la société et d’autre part de développer des algorithmes et de la saisie de base de données notamment. La plupart du temps, les autres tâches (comptabilité,...) sont sous-traitées, elles peuvent prendre la forme de filiales. Par conséquent, ces entreprises génèrent beaucoup moins de charges en terme de salaire et de charges sociales qu’une entreprise classique.

          c.La fiscalité où les rois de l’optimisation fiscale

    L’économie numérique présente quatre spécificités qui les distinguent de l’économie traditionnelle : la non-localisation des activités, le rôle central des plates-formes, l’importance des effets de réseau et l’exploitation des données. Ces particularités modifient le modèle classique de création de valeur et sont à l’origine des difficultés rencontrées par les gouvernements à appliquer le cadre fiscal actuel en vigueur. C’est pourquoi le gouvernement souhaite le faire évoluer pour s’adapter à ce nouveau type d’économie et pouvoir ainsi prélever des taxes ou impôts qui seront par la suite réinjectes pour le fonctionnement global du pays (aides sociales, remboursement de dettes,…).

Dans cet état d’esprit, leurs structures (tout comme celles de la plupart des multinationales) se compose la plupart du temps d’une maison-mère et de filiales à travers le monde, offrant ainsi l’opportunité d’implanter leur siège là où la fiscalité est la moins pénalisante en terme de coûts soit pour l’Europe en Hollande et en Irlande. Le résultat est sans appel, les économies faites sont indécentes grâce à des stratégies comptables sophistiquées qui incluent des rescrits fiscaux. Ces derniers sont des accords passés entre états et entreprises, en principe légaux, qui permettent aux multinationales d'échapper en partie ou totalement à l'impôt dans les pays européens où elles sont installées.

          d.Quelles garanties? Les normes et les diplômes facultatifs sont remplacés par la confiance

Encore une exception de l’Ubérisation! Prenons l’exemple parlant de l’hôtellerie. Alors que chaque entreprise classique doit s’évertuer à répondre aux normes quelles qu’elles soient : d’accessibilité (pour les personnes à mobilité réduite), le classement par des étoiles qui correspondent également à des normes (présence d’un ascenseur, taille moyenne des chambres, présence d’un parking…) ou d’hygiène et de sécurité, les logements Airbnb vous parlent de tranquillité d’esprit, de sécurité, de respect, d’authenticité et de fiabilité mais en aucun cas d’espace minimum ou toute autre norme qui concerne cependant les professionnels de l’hôtellerie. Ainsi, les loueurs peuvent n’avoir aucune expérience du milieu, tout ce qui compte sur le principe, c’est la confiance. Celle émanant de l’économie collaborative de base.

L'indice de confiance que l'on peut avoir pour le travailleur ubérisé dépend des notes émises par les précédents utilisateurs du service sur le site pour apprécier le service rendu. Ces travailleurs ne peuvent pas refuser d’être notés. Sur le principe, rien de choquant, les entreprises classiques elles aussi évaluent tout les ans leurs employés. Mais là, la note est systématique. Toutes les prestations de services sont évaluées une par une. Face à ce système, certains tentent d'abord d'avoir de bonnes notes pour créer un climat de confiance et de prestation de qualité en travaillant souvent à moindre coût. Ils ont assimilé le fait qu'il faut d'abord se faire connaître, "se faire une réputation" avant de se faire payer au juste prix comme le font la plupart des nouvelles structures quelles qu'elles soient. Dans un autre genre, un reportage sur l'Ubérisation montre une jeune fille qui s'était inscrite sur un site de garde d'enfant. Sa première expérience s'est très mal passée, la mère à dû rentrer avant l'heure convenue. Sa note et ses commentaires, les premiers de cette cyberbaby-sitter, lui ont été fatales car très mauvais...sur ce site. Elle s'est donc inscrite sur d'autres sites pour pouvoir avoir une deuxième chance. D'ailleurs, beaucoup de travailleurs uberisés sont inscrits sur plusieurs sites pour multiplier les chances de décrocher des "contrats". Cet exemple montre bien l'intransigeance de ce type de système. Quand on a beaucoup de notes, cela finit par donner une image représentative car chaque note est diluée dans l'ensemble de ces dernières. Les premières notes, elles doivent être bonnes pour permettre au consommateur d'être en confiance. Si ce n'est pas le cas, le travailleur aura une activité réduite, voir inexistante, qui servira à terme, à sortir le travailleur des offres proposées par l'intermédiaire. Une dernière remarque, jamais la plate-forme n'est notée, c'est toujours le travailleur. Ainsi, un client Uber insatisfait par le prix de sa course Uber, se rendant notamment compte qu'elle aurait pu être moins chère avec un taxi normal puisque Uber pratique des tarifs fluctuant en fonction des jours et horaires, va mal noter le chauffeur puisqu'il ne peut pas noter l'intermédiaire qu'est Uber. La note n'est donc pas forcément représentative de la prestation A cela s'ajoute les façons de faire de chacun, ceux qui sont toujours satisfait, ceux qui ne le sont jamais, etc. En somme, cette note oblige le travailleur à être à son meilleur niveau pour chaque prestation, d'autant qu'elle peut influer le montant perçu. En effet, certains sites paient en fonction des notes reçues. Avec ce système, une personne qualifiée semble gagner approximativement la même rémunération à l'heure qu'un salarié classique.

          e.Du patrimoine partagé ou la mutualisation de la propriété hors taxe

Encore une particularité de ses nouveaux services : pas de possession, j’entends par là pas de parc (voiture, hôtel). La société n’est propriétaire de rien de ce qu’elle propose. C’est le travailleur qui utilise son bien pour son activité. C’est ainsi qu’Airbnb a pu atteindre 1 000 000 de chambres quand Accor plafonne à 500 000! L’amortissement dû à l’utilisation du bien est censé être pris en compte dans la somme qui sera perçue par le loueur/travailleur.

En conséquence, d’une part, le loueur se voit normalement imposé sur des revenus qui dans un autre cadre auraient pu comprendre des déductions ou des amortissements, d’autre part, la société ne paie aucun impôts (impôts des sociétés ou taxe foncière) pour “l’utilisation” du logement puisqu’il n’est qu’un intermédiaire.

Normalement, un établissement lambda est chargé de collecter la TVA (Taxe sue la Valeur Ajoutée) sur l’ensemble des biens et services fournis. Mais là encore, de part leur dématérialisation et leur globalisation, les sociétés ubérisées faussent cette procédure et ne collecte pas la TVA qui est une source non négligeable de revenus pour les Etats. Sans application de TVA, c’est de 5% à 20% du prix du bien ou du service en moins, et là encore, une concurrence accrue et faussée dans la sphère économique.

          f.Gagnant sur les 2 tableaux ou la plate-forme biface : (cf annexe 2)

En tant qu’intermédiaire, l’entreprise ponctionne l’ensemble des acteurs qui la font vivre : le consommateur et le travailleur se voient ainsi chacun prélevés une commission (le prix de la confiance certainement) nommée “frais du voyageur” et “frais d’hôtes” et regroupés sous le nom de “frais de service”. C’est l’un des piliers de l’entreprise pour créer de la valeur. Cette commission est la plupart du temps au pourcentage et fluctue entre 6% pour atteindre plus de 20%. En multipliant par deux cette commission (consommateur et travailleur), on obtient des sommes très importantes qui nous le verrons plus tard, ne sont en plus quasiment pas taxées.

Comme on peut le constater, ce système a été bien pensé, chaque aspect est optimisé. Et s’il est perspicace, il est aussi innovant mais pas que dans sa structure, dans son fonctionnement aux autres également.

   

2.Des conditions de travail revisitées

          a.Le contrat de service

Ici, pas de salariés donc pas de contrat de travail, on travaille hors cadre législatif avec un contrat de prestation de service. Ce contrat implique qu’il n’y ai pas de lien de subordination avec l’employeur, c’est-à-dire que l’employeur ne fixe pas le cadre de travail et ne donne pas les moyens d’exécution du travail. De ce fait, il n’est pas régie par le droit du travail et encore moins par des conventions collectives. Le travailleur devient alors prestataire de service et crée souvent son entreprise (autoentrepreneur dans la plupart des cas). Cependant, les startup pratiquent le recrutement et la sélection des prestataires de service, or cela crée un lien de subordination, on est toujours sur le fil du rasoir de la légalité.

Les conséquences en sont : pas de cotisation pour le chômage et pas ou peu de cotisation pour la sécurité sociale et la retraite. Le salaire fixe en est absent et les congés payés aussi bien évidemment.

Ce statut est beaucoup décrié car il s’oppose presque au modèle salariale et ne propose que peu de sécurité. S’il offre de la flexibilité et qu’il peut être judicieux pour arrondir les fins de mois d’un premier emploi peu rémunéré mais qui offre les garanties (vues au paragraphe précédent), il devient, en activité principale, un moyen de gagner de l’argent mais sans aucune sécurité en cas de maladie, accident et autre. Il en est de même avec le bien qui sert à effectuer l'opération de service, en cas de défaut de ce dernier (panne du véhicule par exemple), le travailleur se trouve dépourvu de son outil de travail et par conséquent ne peut plus gagner d’argent jusqu’à remise en situation de l’outil. Il est aussi décrié car il implique souvent plus que moins un lien de subordination : par exemple, un chauffeur Uber doit respecter le « yield management » (gestion tarifaire variant en fonction du jour et de l’heure), il s’engage à le faire, il ne peut donc pas pratiquer les prix qu’il souhaite; il est donc soumis à un lien de subordination avec Uber. Un autre lien est mis en défaut devant les tribunaux californiens : lorsque Uber désactive son application pour les chauffeurs ne l’ayant pas utilisée pendant 180 jours. S’ils ne sont soumis à aucun horaires ni aucune activité réelle, cela ne semble pas légitime d’annuler l’offre du travailleur.

          b.Le travail gratuit

    Grâce à l’ensemble des consommateurs qui utilisent des plates-formes de services, les propriétaires de ces dernières engrangent nombre d’informations sur eux (âge, sexe, adresse, services utilisés,...) et leurs préférences. Ces informations sont donc enrichies par les consommateurs eux-mêmes puis, grâce aux capacités de traitement de l’information, les technologies numériques permettent d’exploiter des données toujours plus nombreuses, et donc d’en tirer de la valeur. Elles sont revendus par la suite à d’autres groupes à des fins commerciales mais aussi utilisées pour mettre en place des services toujours plus personnalisés et souvent gratuits. Voilà comment ces entreprises parviennent à faire une part non négligeable de leur chiffre d’affaire. Ce travail gratuit pose aujourd’hui problème pour les états car, actuellement, il n’est pas taxé (impôts). Il représente donc un manque à gagner de plus en plus important pour eux.

    Il pose également un problème d’éthique : le travail gratuit c’est le bénévolat de manière générale en France, mais là, la démarche est différente, ces données sont fournies par les utilisateurs pour accéder aux différents services et n’offrent aucune contrepartie sinon de pouvoir utiliser les services proposés par le site.

Ces entreprises ont une autre manière de créer de la valeur que les anciennes. Grâce à la non-localisation qui permet de choisir sa fiscalité, mais aussi aux plates-formes via un double commissionnent. L’utilisation croissante des réseaux est aussi un vecteur important de distribution qu’il s’agisse du réseau électrique ou de leur capacité à attirer une masse d’utilisateurs telle qu’elle créée elle-même son réseau qui de développe selon un effet “boule de neige”. Enfin grâce à l’exploitation des données. La chaîne de création de valeur est donc dissemblable et nécessite des ajustements fiscaux afin de réduire ces écarts de taxation.

 

3. Un besoin pressant de légiférer pour taxer et contrôler

L'état doit nécessairement s'adapter au numérique, l'inclure dans l'ensemble de ses pratiques. Elle doit pouvoir anticiper les changements à l’œuvre, en saisir les opportunités tout en dessinant une société conforme à ses principes de liberté, d'égalité et de fraternité.

Les réactions politiques face aux difficultés à taxer les entreprises du numérique ont été nombreuses, notamment par des propositions de taxes spécifiques destinées à neutraliser les contournements fiscaux. En parallèle, l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique), et la Commission européenne ont entamé des travaux visant à corriger les failles du système fiscal européen et international, car la faille se décline comme un mille feuille, on la retrouve à chaque niveau, du local à l'international.

          a. Ce qui est déjà fait en France 

Plus facile de s’en prendre aux contribuables qu’aux groupes ubérisés. Il n’y a qu’à voir les premiers pas fait par le gouvernement pour rattraper le manque à gagner en taxes et impôts.

Depuis le 21 janvier 2016, un amendement instaure la mise en place de la taxe de séjour pour l'ensemble des logements de particuliers qui hébergent des tiers contre paiement (les prestataires d'Airbnb entre autre). Cette taxe est collectée par l'organisme qui est chargé de le redistribuer à l’État. La conséquence est éloquente quant au manque à gagner : sur le dernier trimestre : 1.2 millions d’euros récupérés par la France.

Dans le même esprit, ces nouveaux loueurs doivent maintenant justifier du statut de propriétaire ou nécessitent l’autorisation de ce derniers s’ils sont locataires selon l’article L. 631‑7‑1 A du code de la construction et de l’habitation. En cas de non-conformité, ils encourent jusqu’à 80 000€ d’amende et jusqu’à un an de prison.

Pour essayer de mieux cerner le phénomène, le Gouvernement a mis en place l’Observatoire de l’ubérisation, preuve de son intérêt pour le phénomène. Il a pour but de formuler des propositions pour mieux relever les enjeux de demain en matière sociale, fiscale, juridique et économique.

          b. Les futures axes à sécuriser

L’OCDE a identifié quatre grandes catégories de défis pour la fiscalité du numérique :

- redéfinir le lien entre une entreprise et un territoire : par une modification de la définition d’un établissement permanent, par le recours au concept de présence numérique significative, par la définition d’un établissement permanent virtuel ou par la mise en œuvre d’une retenue à la source par l’État du lieu de transaction ;

- attribuer de la valeur aux données et caractériser, d’un point de vue fiscal, la fourniture d’information « gratuite » ou, plus précisément, de l’échange de services par des clients dans le but de protéger les données personnelles tout en taxant cette nouvelle valeur;

- caractériser les transactions dans le monde numérique (entre achat, location, redevance), pour lesquelles les dispositions fiscales en droit international sont différentes ;

- parvenir à collecter la TVA (et plus généralement les taxes sur la consommation) en appliquant le principe du lieu de consommation, et en limitant sa complexité.

 

Il semble que les Etats soient pris de cours par ces évolutions qu’ils ne peuvent empêcher. Ils tentent donc, mais en retard de reprendre la main ou devrais-je dire taxes et impôts, mais qu’en est-il des consommateurs et de ces “nouveaux travailleurs”?











Publicité
Publicité
21 mars 2016

Un contexte favorable

1. La crise économique et financière

Source: Externe

 

2. La Mondialisation

Source: Externe

 

3. La popularisation d'Internet

Source: Externe

 

4. Evolutions technologiques: les équipements technologiques nomades

Source: Externe

 

5. Une population toujours plus pressée

Source: Externe

 

6. Une volonté de recréer des liens sociaux

Source: Externe

 

7. L'évolution des mentalité vers une responsabilité écologique

Source: Externe

20 mars 2016

I. un contexte favorable

1. Crises économique et financières

Tous les signes qui s'étaient manifestés dès le tournant des années 1970 s'amplifient au cours des années 1980 : baisse du taux moyen de profit des entreprises, révolution technologique, concentration et multinationalisation du capital, nouveaux produits, chômage. Ils traduisent l'approfondissement de la crise et le bouleversement général des structures économiques du monde industrialisé, déjà fragilisées au cours de la décennie précédente. Les taux de croissance de la productivité, très bas dans les années 1970-1980, montrent que le système a atteint ses limites de productivité. Le consommateur devient producteur.

Les entreprises du numériques se sont donc emparés en premier des services pour lesquels la concurrence était réduite et entraînait une insatisfaction des consommateurs comme le fameux Uber. Sur le principe, le client y fait appel dans le but de dépenser moins qu’avec un prestataire classique.

 

2. Mondialisation

Le terme de mondialisation (ou globalisation) désigne le processus d'intégration des marchés et de rapprochement des hommes qui résulte notamment de la libération des échanges, du développement des moyens de transport de personnes et de marchandises, et des retombées des technologies de l’information et de la communication à l'échelle planétaire. Elle se manifeste par, outre l'interdépendance croissante des économies et l'intensification de la concurrence, par l'expansion des échanges et des interactions humaines.

 

3. Popularisation d’internet

Dès les années 80, les techniques que nous connaissons maintenant comme les fondements de l’Internet moderne ont commencés à se répandre autour du globe. Dans les années 90, sa popularisation passa par l’apparition du World Wide Web (WWW). Ce nouveau système se répandit autour du monde pour créer un large réseau mondial d’ordinateurs. Il se répandit d’abord dans les pays occidentaux puis dans les pays en voie de développement, créant ainsi un accès mondial à l’information et aux communications sans précédent. De fait, de nos jours, la majorité de la population française et donc des entreprises utilisent et maîtrisent (plus ou moins bien) cet outil. Internet contribua par conséquent à modifier fondamentalement l’économie mondiale et par là même l’économie collaborative.

 

4. Évolution technologique : des équipements technologiques nomades

On observe depuis le 21ème siècle, un essor important des équipements technologiques quels qu’ils soient. Les smartphones sont en tête car c’est l’outil le plus plébiscité par les consommateurs. Suivent, les GPS, drones et les outils connectés. Ces derniers tendent à se développer rapidement dans les pays développés puisqu’ils répondent à une demande de simplification des tâches. Ainsi, on peut programmer la température de la maison, par pièce et par heure selon ses habitudes et préférences. La particularité des équipements nomades est le fait qu’ils répondent tous à l’exigence de la géolocalisation, si importante pour l’utilisation d’application mobile.



5. Une population toujours plus pressée

Malgré un passage aux 35 heures, l’évolution des biens de consommation comme l’électroménager qui ont surtout aidé les femmes et bien d’autres, la population française semble de plus en plus pressée avec une sensation d’impuissance face aux différentes tâches, petites ou grandes que l’on a à effectuer en plus du travail : aller en courses, changer une ampoules, déclarer ses impôts, emmener et ramener le petit du sport et bien d’autres encore. Cette impression de débordement nous donne envie de simplifier nos vies pour dégager du temps libre. L’Uberisation est une réponse à l’immédiateté de réponse demandé les usagers de tous services.



6. Une volonté de recréer des liens sociaux

En temps normal, l’homme est un être social. Quand les temps sont durs, le besoin de se rassembler augmente. On a besoin de partager que ce soit ce qui va bien ou ce qui ne va pas. En ce sens, les réseaux sociaux et l’économie collaborative contribuent à créer du lien par le biais de communautés et cela dans n’importe quel domaine.



7. L’évolution des mentalités vers une responsabilité écologique

Depuis une dizaine d’années, les français prennent de plus en plus conscience de la dégradation de l’environnement qui les entoure. Ils souffrent davantage des pollutions : pollution atmosphérique : de plus en plus de cas d’allergie par exemple, pollution de l’eau (eau non potable dans certaines régions, une mer de plastique dans nos océans, etc.), pollution lumineuse qui dérègle le sommeil et perturbe le cycle des animaux, pollution des sols suite aux utilisations de produits phytosanitaires, pollution industrielle, etc. En somme, tous les secteurs qui composent notre environnement se dégradent et, grâce aux différents médias entre autre, une prise de conscience de ces problèmes c’est peu à peu imposée. Ainsi, on se rend compte que l’on n’est pas obligé de posséder tout ce qu’on utilise et on tend maintenant davantage à partager, le pouvoir d’achat qui semble reculer toujours davantage aidant aussi à faire évoluer les pratiques.



On observe donc en France un essoufflement du modèle actuel, qui vieillit aussi vite que la technologie avance. En parallèle, les français souhaitent davantage de liberté, d’autonomie et redévelopper les rapports sociaux en perte de vitesse depuis quelques années.

4 février 2016

Les symboles de la nouvelle économie

post-61574-something-interesting-is-happe-vup4

 

 

10 janvier 2016

Introduction

Jean Fourastié a décrie l’économie comme la science de la production, de la distribution et de la consommation. On parle souvent de science économique et sociale. De plus en plus, on observe un mélange des genres. La montée de l’économie participative, en marge de l’économie classique des marchés, a fait des émules, mais pas forcément comme elle le souhaitait. C’est ainsi qu’à émergé l’ubérisation. Ce terme est né en 2014 avec l'essor de la strat up californienne Uber. Qui met en relation des particuliers qui souhaitent se déplacer et des chauffeurs. Il s’étend à des secteurs variés et le phénomène ne cesse de s’accroître. Il peut se décrire comme étant un changement rapide des rapports de forces économiques en raison de l’utilisation des nouvelles technologies numériques. L’ubérisation gagnant du terrain en concurrençant ou modifiant les entreprises classiques, il est important de se demander si elle est une chance pour l’économie? Pour se faire, nous exposerons dans un premier temps le contexte dans lequel le phénomène s’est développé et se développe encore aujourd’hui, puis les retombés négatives et positive qui en découlent. Pour se faire, nous exposerons le contexte dans lequel le phénomène s’est développé et se développe encore aujourd’hui, puis les retombés négatives et positives qui en découlent.

Source: Externe

 

http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2015/11/09/32001-20151109ARTFIG00210-ce-que-cache-exactement-le-nouveau-mot-uberisation.php

Publicité
Publicité
Ubérisation: une chance pour l'économie?
  • Après les changements techniques du XIXe siècle, nous assistons aux changements technologiques du XXIe siècle. Ce blog va nous permettre de vous aider à comprendre les rouages du nouveau système économique qu'est l'ubérisation.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité